Emmanuelle Prosper - Artiste Photographe Contemporain

EMMANUELLE PROSPER – ARTISTE PHOTOGRAPHE CONTEMPORAIN

Pluri disciplinaire, fantaisiste, rêveuse et créative, j’ai toujours, depuis petite, pris plaisir à regarder les choses, la nature, les éléments, le monde, dans les détails plutôt que dans leur globalité. Ainsi je crée et façonne des sortes de bulles de réalités, invisibles pour la majorité des gens, mais pourtant bien réelles.

En prenant des détails, des parties de réalité, j’en fais des mondes, des ambiances à part entière et souvent mon travail photographique est assimilé à de la peinture; cela me plait de pouvoir encore une fois détourner la réalité pour la rendre plus poétique et ainsi de brouiller les pistes.

Il est vrai que je cherche à perdre le spectateur, le retirer de sa zone de confort intellectuel via une perte de repères visuels connus.

Par le biais de la photographie, je cherche à provoquer des émotions, fortes ou douces, des interrogations et surtout arriver à une déconnexion du connu pour s’immerger à proprement dit dans un autre univers, mon univers…C’est la raison pour laquelle, je ne dis jamais ce que cela représente, je donne des noms aux photos, mais ensuite, chacun doit s’approprier et se créer sa propre histoire, à travers son propre ressenti. Frustrant pour les cartésiens et délicieux pour les autres, je suppose !

Juste mon œil, mon imagination et mon appareil photo qui captent les images pour mieux les partager avec mes spectateurs, car la photographie est un vecteur que j’utilise pour donner du plaisir, du rêve et permettre de réfléchir aussi, selon les séries, pour ensuite s’évader de sa propre réalité.

Parce que mon travail est autant sensuel, visuel qu’original, j’ai eu la grande chance d’être rapidement contactée par des galeries d’Art Parisiennes aussi bien qu’étrangères pour y être représentée et y exposer.

Etre aujourd’hui une Femme Artiste photographe contemporaine me laisse une liberté complète pour continuer a me concentrer entièrement à cette passion qui est mienne – la photographie contemporaine – et travailler sur de nouvelles séries, de nouveaux projets, soit en studio soit à l’air libre.

“Emmanuelle Prosper’s photographic work has an arresting graphic colour intensity that teases and propositions the observer into engagement. But it never glares. It never lectures. It can, by subject, variously perturb and challenge but it eschews grimness and it is rarely, if ever, bleak. Some of her work does not hesitate to lead you into less comfortable zones but avoids caricatured morbidity in doing so. But the works which are, for me at least, most striking are those which convey the authentic zest and intensity of the moment. Striking purity of light and colour suffuses a constructed moment of mischievous joie de vivre. Mediterranean palate meets nocturnal ironist.”

Sir Crawford FALCONER Art collector Chief Trade Negotiation Adviser and Second Permanent Secretary for the Department for International Trade.

“Ses œuvres riches visuellement couvrent ainsi des sujets aussi différents que la macro nature, les bizarreries, les formes ou les ombres, chaque pièce racontant une histoire particulière, un moment présent saisi à travers l’œil sensuel de son objectif. Ses œuvres uniques, saisissantes, fourmillent des détails qu’elle capture avant de les mettre en valeur, attirant le spectateur dans l’histoire qu’elle souhaite nous faire partager.” P.Kleinmann

« Une palette de clichés qui ne nous laissent pas indifférents, un style unique tout en Nuances, Sensibilité, Sensualité, Intensité…une artiste étonnante et inspirante…
A ne pas perdre de vue.

Dominique Guérin. Collectionneuse d’Art Contemporain. Paris.

«Rare sont les photographes qui peuvent traduire plusieurs univers avec talent. C’est le cas d’Emmanuelle Prosper qui est capable de nous émouvoir avec des photos de reflets, d’objets, des clichés serrés d’une feuille, d’une branche, de l’eau, qu’elle rend aussi émouvantes et sensuelles que ses photos de femmes, que ses portraits emprunts de mystère et de charme. Sa photo fait écho à son univers onirique qui nous invite au questionnement, à l’imagination, a se projeter du reel à l’irréel, pour en magnifier la perception. Elle photographie la nature pour en extraire la majesté d’une lumière, d’une couleur avec une très grande sensibilté. Une photo d’Emmanuelle pour s’évader sous d’autres cieux ou pour se laisser envelopper par le charme et la sensualité des ses portraits de femmes: recommandé.. “

Philippe Rosenpick. Avocat, collectionneur d’Art Contemporain et critic d’art à Opinion” Internationnal”. Paris.

« Une oeuvre d ‘Emmanuelle Prosper c’est une présence intense et vivante auprès de la personne qui en a fait l’acquisition. L’ oeuvre, par sa présence dans l ‘espace et le volume où elle vit, les transforme comme si elle était douée d’une volonté propre. En ce sens on peut vraiment dire que l’oeuvre crée son propre univers. C’est naturellement elle qui y prend la première place – sans artifice mais bien plutôt par sa nature poétique, onirique, féminine toujours, énigmatique, comme c’est le cas pour “Elégance”,  “le dyptique Erotisme” et beaucoup d’autres encore… “

Vincent Baudet. Avocat, collectionneur d’Art Contemporain. Luxembourg.

Qu’est-ce qu’être une Artiste photographe contemporain pour moi ?

Il y a de nombreux type de photographies. Pour n’en citer que quelque-uns : les photographies d’art; les photographies de paysage; les photographies noir et blanc; et bien sûr les photos artistiques, très rarement associées au photo reportage, photo journalisme ou encore à la photographie de mode, alors même que les photographes animaliers à mon sens ont su tirer leur épingle du jeu car touchant le côté esthétique et affectif des spectateurs.

Les photographies “artistiques” peuvent, à mon sens, être totalement assimilées à une oeuvre d’art telle qu’une peinture ou qu’une sculpture car unique dans son genre, numérotée, et prise par un photographe professionnel – que l’épreuve soit une photographie numérique ou bien une photographie argentique, ce qui n’a aucune réelle importance car au final, c’est l’émotion ressentie qui doit dominer l’ensemble…

Lorsque je vais voir des expositions d’art, ou encore des expositions photos, ce n’est jamais pour m’en inspirer mais pour contempler et tenter d’éprouver à travers le travail des grands photographes décédés – mais aussi bien sûr de celui des photographes émergents – des émotions, des sensations, du plaisir !

La création artistique – souvent associée de nos jours à la “création artistique contemporaine”, reste à mon sens timorée et se calque trop souvent encore sur le travail des photographes anciens alors que Lorsque l’on regarde l’évolution de l’histoire de la photographie, les techniques de développement tout autant que celles de la technique photo ont considérablement évolué, trop même me semble-t’il car il devient de plus en plus difficile de distinguer où le travail de photographe (capturer une émotion) s’arrête réellement et ou commence celui des “manipulateurs de photos”.

L’acte de “photographier” requiert toujours du Photographe d’être en mesure de faire un cadrage intelligent, de vérifier la netteté, de choisir sa focale, de définir un temps de pose, de vérifier la profondeur de champ, etc… Et si celui-ci n’a plus besoin de développer en chambre noire ses tirages en argentique, la technologie permettant d’optimiser tous les réglages manuels get de donner ses tirages à développer pour récupérer des épreuves de qualité, les sujets traités laissent souvent de marbre, parce qu’il/elle n’arrive pas à faire passer une émotion, du plaisir ou simplement une réaction visuelle à travers ses photographies.

C’est pourquoi je préfère souvent, je l’avoue, l’abstraction et jouer sur les distorsions visuelles et semer ainsi le doute dans l’esprit du regardeur.
Pour moi, en tant qu’artiste photographe contemporain, je m’assimile à un écrivain… Chaque photo doit ainsi raconter une histoire et permettre, à travers sa construction, de voyager à travers elle, de raconter d’autres histoires que celles que je propose, et de laisser s’installer ainsi une forme de communication entre la photographie et le spectateur à mon instigation.

L’art de la photo se trouve ainsi au confluent des courants artistiques multiples et variés et puise ainsi sa source aussi bien dans l’Art cinétique, que l’art abstrait, l’art conceptuel, l’art numérique, l’art moderne et / ou contemporain, l’art graphique… Qu’ils soient nouveaux, modernes aussi bien qu’anciens ces sourcent se mêlent et s’entremêlent au cours du temps, donnant naissance à la photographie artistique, mais aussi la photographie contemporaine, ou même la photographie d’art.

Ainsi, une photographie, censée initialement être la réplique même de la réalité de par son réalisme, a souvent été détournée par le mouvement très éphémère du surréalisme qui l’a utilisée en créant de très drôles photomontages, à l’aide de collages très créatifs à partir d’une œuvre originale.

De même, dans la photo aussi bien que dans l’histoire de l’art, des artistes peintres, sculpteurs, il y a toujours eu des mécènes qui leur ont permis de travailler, d’exposer, de progresser et de rendre des commandes dans les meilleures conditions même si vendre ses photos, montrer ses nouveaux travaux, et avoir la possibilité d’être exposée constitue l’objectif primordial de tous les auteurs photographes.

L’art contemporain à Paris, par exemple passe essentiellement, par l’exposition des œuvres d’art à travers des galeries, des foires telles que La Fiac, Art Paris, Paris Photos ou des Musées comme Le Centre Pompidou, Musée d’art contemporain, ou encore la Maison Européenne de la photographie, spécialisée dans la photo en présentant des exposition collective ou individuelles sur plusieurs niveaux.

Ainsi comme dans le monde de l’art ancien aussi bien que contemporain, s’est développé au fil des ans un véritable marché permettant d’acquérir livres, photographies et voir même biographies, tout comme cela l’est pour le travail des artistes peintres, sculpteurs, et autres formes d’expressions artistiques visuelles. Sans oublier les catalogues des expositions publiés en vue ou suite à une exposition qui ont toujours existé depuis le XIXème, un peu comme pour les cartons ou feuillets d’invitation d’exposition d’art contemporain actuels. J’ai d’ailleurs régulièrement réalisé des livres, d’images photographiques pour permettre aux galeries d’art contemporain, ou galerie d’art en ligne avec lesquelles je travaille, mais surtout à mes collectionneurs de pouvoir avoir un aperçu de l’évolution de mon travail photographique

Si à l’école des Beaux-Arts, tous les futurs jeunes artistes, sont formés à la création conceptuelle, la figuration narrative, les divers mouvements artistiques, le modernisme à travers les époques, l’art moderne et contemporain, comme aux bases fondamentales de l’art – le talent et l’inspiration ne peuvent être inculqués, s’ils ne sont pas déjà au rendez-vous.

Autodidacte, je me rends compte tous les jours de la liberté que m’a conféré cette absence de ‘carcan technique’ – libre des limitations que m’auraient imposées – consciemment ou non – ces “contraintes” techniques, je le suis aussi de m’inventer des astuces pour arriver à obtenir ce que je désire comme rendu final sans qu’à aucun moment le fatidique “non ce n’est pas techniquement possible” ne retentisse dans ma tête!
J’ai toujours été ainsi libre et fantaisiste et suis surprise quand je rencontre des oeuvres d’art qui provoquent par leur esthétisme, mais ne nous offrent aucune émotions à long terme, à l’encontre, par exemple d’un bon vin.

Je me souviens, il y a longtemps, d’un vieil ami galeriste avec lequel je visitais une magnifique exposition de Klimt et Moser et me disait, que le « Beau » n’était plus d’actualité », mais le bizarre, le choquant, le complexe, le provoquant étaient bien plus intéressant.
Je ne fus pas d’accord, car – s’il est possible de provoquer une certaine euphorie visuelle par quelque chose de beau et de créatif – comment le ” Beau ” peut-il être synonyme d’ennui…

Par contre, là où je le rejoins aujourd’hui, c’est dans l’utilisation de la technologie au détriment du talent… Lorsqu’un logiciel de retouche photographique prend le relais du talent d’un photographe qui va ainsi délaisser la créativité visuelle et – au lieu de passer du temps à choisir son sujet, faire ses réglages de vitesse, sa focale son cadrage, etc… – va prendre une photo sans intérêt en quelques secondes puis passer des heures à la transformer, pour tenter de la sublimer, et, au final, créer tellement de changements à coup d’effets factices pour la lisser, et ajouter des effets irréels, que le rendu devient comme celui de la chirurgie esthétique… : sans rides, mais sans âme…

A mon sens, à moins de le préciser, une photo doit rester une photographie, non par son sujet, mais par sa conception initiale même, que ce soit une nature morte traitée façon XIXème tirée sur un papier Fine Art ou encore une œuvre résultant d’un photomontage, elle doit rester une création artistique unique et à part entière générée par l’œil aguerri d’un photographe qui – en 1/10s aura su capter l’éphémère… Et le terme de photographie ne devrait donc pas – à mon sens – être utilisé pour les deux de façons identiques d’un coté, la photographie – et de l’autre le photomontage.

Bien sûr – beaucoup ne sont pas de mon avis. Mais je ne peux m’empêcher d’avoir du mal à cacher mon sourire lorsque la plupart des personnes que je rencontre pensent que j’utilise ces mêmes logiciels de retouches pour transformer mes photographies !
C’est pourtant de là que je tire ma plus grande fierté – ce ne sont pas mes mains ni mon ordinateur qui manipulent mes photos, mais mon œil, et lui seul. Ma passion – capturer l’éphémère – cet instant sublime où, en un clin d’oeil, il m’est possible de figer à tout jamais un cliché, une photographie qui me permettra de susciter des interrogations, des émotions et que je sais suffisamment créative pour ne pas avoir besoin de tricher, de manipuler, de retoucher… Bref, de mentir. Mes oeuvres sont toutes “vraies” et sans artifices, uniques et me permettent de revendiquer ainsi avec fierté l’appellation, que j’aimerais voire contrôlée, “d’artiste photographe contemporain” :)